
Dans cet article, j’avais envie de vous parler d’un rêve que vous partagez peut être avec moi : celui d’écrire un livre et de le voir publier.
Ce rêve, nous sommes un certain nombre à l’avoir en commun. Les chiffres sont formels : les français lisent de moins en moins mais sont de plus en plus nombreux à écrire.
Alors, je me suis dit qu’il serait peut être important de dire certaines choses (et attention, elles ne vont pas plaire à tout le monde) sur mon parcours pour devenir une autrice publiée.
1 / Commencer à écrire, commencer à rêver
J’ai écrit mes premiers poèmes à l’age de 14 ans. Je m’en souviens parfaitement : je voulais répondre à un amoureux qui m’envoyait textes, citations, poèmes de son cru. Plutôt que de me placer en simple lectrice, j’ai décidé de répondre en vers. Mon attrait pour l’écriture était né.
A partir de ce moment là, je me suis mise à lire beaucoup. Mon premier coup de coeur littéraire : La nuit des temps de Barjavel, que je suis actuellement en train de relire et à propos duquel je viens d’apprendre qu’il n’a failli pas voir le jour sous sa forme littéraire.
Entre 14 et 20 ans, j’ai énormément écrit : des poésies essentiellement. J’ai démarré quelques texte mais sans arriver à dépasser les premiers chapitres. Ce qui me plaisait c’était les chansons françaises. Je me rêvais écrivaine, sans tout à fait voir comment j’y parviendrai.
2/ Ecrire
J’ai totalement délaissé l’écriture : pour quoi faire ? A quoi bon ? Qu’avais je à dire qui n’avait pas déjà été écrit ?
J’étais retournée dans la vie normale, des gens normaux : métro, boulot, dodo.
Et puis ? Et puis, ma vie personnelle a connu un grand bouleversement, et pour le supporter, je me suis remise à écrire.
Une sorte de journal intime. Mais c’est par là que l’écriture est revenue. Mêlant fiction et réalité.
3/ Ecrire encore et toujours
Pour pouvoir écrire, vraiment, je crois qu’il n’y a pas de miracle. Il faut s’octroyer ce temps dédié à l’écriture. Ce temps, je l’ai eu grâce au confinement. J’ai écrit quasi d’une traite mon premier roman (non publié). Ce manuscrit là m’a permis une chose malgré toutes mes imperfections: me prouver que j’étais capable d’aller au bout d’un manuscrit.
Dans ce même temps, nous avons imaginé avec Amélie Marzouk un début d’histoire que nous avons d’abord imaginé en photos (l’art d’Amélie) puis en poésie (le mien) : très rapidement nous est venue l’idée d’un livre.
Plutôt que d’attendre les réponses de maisons d’éditions pour publier ce livre photo poétique, nous avons opté pour l’auto édition, avec le lancement d’une campagne ULULE, permettant de financer l’impression de ce très beau livre d’art.
Les avantages ? Une impression à hauteur du nombre de livres vendus en pré commande ; un livre qui ressemble vraiment à nos envies ; un projet abouti en un temps record (6 mois à peine entre le moment où nous l’avons pensé et le moment où nous l’avons sorti). Ce livre s’appelle Silences et il a été distribué à plus de 300 exemplaires (un joli succès dans le monde de l’édition, encore plus des livres d’art).
4/ Répondre aux appels à manuscrits
Après Silences, j’ai eu la chance de me voir offrir des ateliers d’écriture. Ces ateliers m’ont de nouveau permis de m’octroyer des temps dédiés à mon écriture et à rien d’autre.
Ces ateliers m’ont permis d’écrire mes premières nouvelles. Et ainsi de répondre à mes premiers appels à textes.
En plus des nouvelles, j’ai écrit un second roman (et si vous continuez à me suivre dans les prochains mois, j’aurai prochainement une très bonne nouvelle à ce propos)
Dans le même temps, j’ai répondu à un appel à manuscrits dédié à la poésie. Un appel émanant de la maison d’édition Les Bonnes Feuilles (poésie.io).
C’est grâce à mon expérience lors de la création de Silences, que j’ai pu entrevoir de manière beaucoup plus claire ce à quoi pouvait ressembler un manuscrit. J’ai organisé mes textes, y ai adossé mes collages. Puis j’ai envoyé mon manuscrit.
J’ai oublié cet appel, j’ai continué à écrire et six mois plus tard j’ai eu une super nouvelle, alors même que j’avais oublié cet appel : un mail pour m’annoncer que je remportais la médaille d’or de l’appel à manuscrits !
Quelques mois plus tard : mon recueil Là où danse le monde était publié. Mon recueil de poésie illustré de mes collages. (vous pouvez le retrouver ici)
5/ Mon conseil
Croyez en vos rêves ET METTEZ VOUS EN ACTION.
Je m’explique : vous ne deviendrez jamais une autrice publiée ou un auteur publié si vous n’écrivez que ponctuellement et si vous ne donnez pas vos textes à lire. Personne ne viendra vous chercher : c’est à vous de faire le premier pas. Répondez à des appels à nouvelles, des appels à manuscrits. Participez à des ateliers d’écriture qui vous permettront d’affiner votre style, de décupler votre imagination. Confrontez vous au regard extérieur. Et écrivez, écrivez, écrivez encore.
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