NOURRIR SA CREATIVITE POUR NOURRIR SA JOIE

Jeudi 27 mars avait lieu le Feel Good Day à Levallois Perret. Lors de cette troisième édition totalement effervescente, le public a pu aller à la rencontre de son bien-être grâce à une table ronde inspirante, mais aussi de nombreux ateliers et conférences définitivement tournées vers la recherche de mieux être.

J’ai moi-même eu la joie de proposer une conférence : « la méditation pour booster sa créativité », orchestrée autour de mon parcours personnel, de mes pistes pour lâcher prise mais aussi d’une démonstration en directe d’une méditation guidée et d’un exercice d’écriture intuitive.

Pour aller un peu au-delà de cette conférence, j’avais envie de vous parler aujourd’hui d’une voix légère « Nourrir sa créativité pour nourrir sa joie »

 

Nous vivons en dystopie

Le premier constat (triste constat) est que ça y est la réalité a dépassé le fiction ; et plutôt pour le pire si l’on ne porte son attention que là-dessus. Si vous vivez dans une grande ville, vous pouvez chaque jour en faire le constat :

Chaque humain, serré contre un autre humain, le matin et le soir dans une rame de métro bondée, l’un de ses bras prolongé par sa main, elle-même prolongée par son membre visible, son smartphone.

Son membre évolutif, celui qui nous a poussé à tous et toutes non comme les ailes des anges mais comme une réalisation d’un de ces livres dystopiques désormais interdit dans certaines écoles américaines.

  1. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur. Le meilleur des mondes.

En sortant de votre rame de métro, vous constatez encore ces mêmes humains qui continuent leur chemin, les yeux toujours rivés sur leur écran, complètement absorbés dans un monde fait de vidéos et d’algorithmes.

AU-DELÀ de l’aspect tout à fait irréel de ce ballet  se pose la question de notre lien à l’autre ; où de la disparition de ce fil tenu qui nous permettait de nous reconnaitre humain.e et vivant.e dans le regard d’un.e inconnu.e. Aujourd’hui, chacun.e est face à son écran, plongé dans son propre monde façonné virtuellement pour lui-même. Les algorithmes enfermant et cloisonnant de plus en plus les personnes dans leur propre bulle sans visibilité sur le monde extérieur. L’altérité s’efface de plus en plus pour laisser place aux extrêmes.

Ok, mais qu’est-ce qu’on fait ?

Faire ce constat c’est déjà résister. Forcez vous à laisser le plus possible votre portable au fin fond de votre sac. A regarder le monde qui vous entoure. À sourire à l’autre. Permettez vous d’être d’aiguiser vos sens plutôt que d’aller vers la contraction. Regardez l’autre, imaginez sa vie. Quels sont les rêves enfouis de cette personne que vous ne connaissez pas ?

Prenez chaque jour du temps pour être en conscience : dans ce moment présent où rien ne vous distrait si ce n’est le flow de la vie elle même. Une attention absolue à l’instant présent.

C’est quoi la créativité ?

Elisabeth Gilbert, autrice de « Mange, Prie, Aime » et de « Comme par magie », la gourou de tous les êtres créatifs, qu’ils ou elles soient artistes, entrepreneur.e.s, ou simples curieux.se de la vie dit de la créativité

« l’univers enfouie profondément en nous des pépites singulières, puis il attend de voir si nous serons capables de les trouver. La quête pour découvrir ces pépites, c’est cela une existence créative. Et pour commencer, le courage de se lancer dans cette quête est ce qui distingue une vie banale d’une existence enchantée »

De mon côté je résume la créativité comme la capacité à continuer à jouer dans un monde d’adultes.

EN somme la créativité est très proche de la liberté. Et permet de prendre de la hauteur sur nombre de problèmes d’adultes. D’entretenir notre joie intérieure et de la transmettre.

Comment ouvrir la porte de la créativité ?

En échangeant avec nombre des participantes lors de ma conférence ou pendant le Feel Good Day, beaucoup m’ont opposé deux freins à leur créativité :

  • La manque de temps
  • La peur de mal faire

Je développerai ces deux freins lors d’une prochaine newsletter (vous pouvez déjà vous référer à cet article sur le temps ici) mais le fait est que je crois profondément que ces deux freins sont de fausses excuses. Ce qu’il faut c’est rallumer la flamme, rallumer l’envie, sans attente aucune.

Peut-être pouvez-vous déjà faire le constat de l’endroit où vous dépensez votre temps :

-Combien de temps d’écran par jour, sur quelles applications, pour quel contenu.

– Combien de temps par jour dédié à votre bien-être, qu’il s’agisse de sport, de méditation, de temps de création, de lecture ou autre ?

Si vous trouvez que le partage n’est pas en faveur de votre créativité, voyez comment vous pouvez le rééquilibrer. Commencez par exemple par réintroduire un peu de lecture le soir au coucher, quelques mots d’écriture le matin au réveil ? Voyez si vous pouvez vous programmer des moments rien que pour vous à la découverte de nouvelles pratiques.

Nourrir sa créativité, nourrir sa joie

Rappelez que vous avez été un.e enfant. Un.e enfant qui jouait, qui se racontait des histoires, qui confondait réalité et fiction avec joie.

Redevenez cet enfant. Fermez les yeux quelques instants et essayez de plonger dans vos souvenirs ; munissez vous au besoin d’une feuille et d’un stylo et remontez le fil : dressez la liste des choses que vous aimiez faire petit.e.

Quelles histoires aimiez-vous que l’on vous raconte ? quels jeux aimiez-vous faire ?

En investiguant cette partie de mon enfance, je me suis souvenue que petite, j’aimais découper plein de magazines, assembler des feuilles et recréer être la propre rédactrice en chef de mon magazine : jouer avec les images et les mots comme je peux le faire aujourd’hui dans mes collages et mes poésies. Ou encore en prenant plaisir à écrire cet article destiné à d’autres.

 

Dans un prochain article, nous verrons comment cette introspection tournée vers vos rêves d’enfants peut venir nourrir votre présent.

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez démarrer ce programme simple pour réussir à faire émerger de votre inconscient vos rêves enfouis (cliquez directement sur l’image)