
En mode relax, sans pression, juste pour le plaisir.
Je ne sais pas vous, mais pour moi les vacances sont, parfois, synonyme de peur de m’ennuyer.
Parce qu’ils sont sympas tous ces posts, mails, une de magazine qui nous incitent au ralentissement…mais pour certain.e.s profils, ralentir est presque synonyme de …mourir (et en plus ça rime).
En réalité cela fait bien longtemps que l’on a intégré que le fait de ne rien faire ce n’était pas bien : il ya toujours cette sourde culpabilité qui peut gronder à l’intérieur de l’esprit qui ne sait pas se mettre au repos.
Enfin, si ralentir c’est se coller sur les réseaux sociaux, et bien je ne suis pas certaine (ça ne concerne que moi) que ce soit si bien que cela,
Alors, pour toutes celles et tous ceux qui ont du mal avec le mot « ralentissement », voici quelques idées (ré)créatives à tester cet été pour apprendre à être dans l’instant présent sans se mettre la pression.
1/ Démarrer un carnet de voyage
On s’achète un joli carnet, on choisit son format et on se propose (à soi, aux enfants, à celles et ceux autour de nous) de prendre 15 à 30 minutes chaque jour pour faire une page de son carnet de voyage.
Comme on ne peut pas tout y raconter, l’idée est de se concentrer sur un élément vu par jour. Pas plus.
L’avantage du carnet de voyage c’est qu’il peut être fait en dessin MAIS aussi en collage, à partir d’élément récoltés ici ou là.
Vous ne partez pas en vacances ? Profitez de cette période plus calme pour faire la même chose avec votre environnement quotidien. Cela vous permettra peut-être de remarquer certaines choses que vous ne voyiez plus.
2/ Jouer à un jeu de société (ou le détourner)
Vous aimez les mots ? Pourquoi ne pas lancer une partie de Code Name dont le but est de faire découvrir des mots.
SI vous êtes seul.e , servez-vous d’un code name pour « dérouler » des idées. Je me sers très souvent du code name en atelier d’écriture. Tirez cinq mots au hasard et écrivez une histoire courtes comprenant les mots tirés.
Si vous avez des enfants : idem : vous pouvez détourner le code name pour leur faire inventer des histoires (même complètement farfelues) à partir des mots piochés.
3/ S’inventer des histoires
Profitez des vacances pour vous asseoir (sur une plage, dans une forêt, à une terrasse). Regardez les gens, les arbres, les insectes, les animaux. Choisissez un de ces êtres vivants et inventez lui une histoire.
4/ Lire, Lire, Lire et RE lire
Que vous soyez un.e grand.e lecteur.trice ou non, l’été est LE bon moment pour revoir ses classiques.
Quand je parle de classique, je ne parle pas que de grands livres de la littérature. Pourquoi ne pas vous replonger dans vos classiques à vous ;
Un livre que vous aviez profondément aimé il y a plusieurs décennies, voir même quand vous étiez enfant.
Je sais, je sais, il y a tellement de livres à découvrir que ce peut être frustrant de se replonger dans une histoire que l’on connait déjà. Oui mais c’est là justement tout le charme : redécouvrir une intrigue avec le nous d’aujourd’hui. Et voir comment cela résonne en nous. Un bon moyen pour mesurer le chemin parcouru sans se lancer dans une introspection de folie.
5/ Envoyer des cartes postales (aux autres ou à soi-même)
J’ai testé en juillet le Café Pli, à Paris, qui nous propose de nous envoyer une lettre au nous du futur. Cet exercice, que je propose dans plusieurs de mes ateliers Parcours de Soi a une haute valeur symbolique car il permet de tracer dans notre subconscient le champ des possibles.
Pourquoi ne pas vous y essayer cet été en vous envoyant à vous mêmes des cartes postales feel good !
ET pour pas laisser votre entourage en reste, lui faire plaisir et vous faire plaisir à vous de lui faire plaisir, envoyez à d’autres de jolies cartes postales. Un geste simple qui dit « je pense à toi ».
6/ Pour les plus aventureux.ses
Envie de vous lancer à 100 % dans un nouveau défi méditatif.créatif en écriture. Je vous propose mon programme « 10 jours pour écrire ». Un programme contenant 10 sessions de méditation et d’écriture, à faire à votre rythme ainsi qu’un coaching individuel avec moi (à faire dans les 6 mois)

