La quête de Soi. Dans les livres

La lignée de Aurélie Valognes et Conversations avec Dieu de Neale Donald Walsch

J’ai profité de ce long week-end pour me plonger dans deux lectures, chacune inspirante à sa façon.

Je vous en parle ici, parce qu’il n’y a pas de hasard dans la vie et que chacune de ces lectures a fait échos à quelque chose qui se joue actuellement dans ma vie ; et peut-être en miroir dans la vôtre.

La lignée de Aurélie Valognes.

Pour tout vous dire, c’est le premier livre que je lis de cette autrice française. Je l’ai acheté pour sa couverture et son titre.

La lignée. Parce qu’en ce moment je suis profondément attirée par cette compréhension de ce qui se joue dans les lignées. Qu’il soit question du transgénérationnel, du karmique, de la transmission silencieuse des traumas entre les générations.

La lignée parle de transmission ; mais surtout d’une autrice, Louise, qui arrive à faire publier son premier roman, à devenir écrivaine et qui y arrive entre autres, grâce à sa relation épistolaire avec une romancière accomplie : Madeleine.

Ce roman m’a totalement happé parce qu’il a répondu a plusieurs de mes quêtes. Qu’est ce qui fait de nous un écrivain à part entière ? Comment se passent les relations entre un.e auteur.e et sa maison d’édition ? Qu’apporte le succès littéraire ? etc etc. Moi qui suis toujours à la quête d’une maison d’édition pour mon second roman, je dois avouer que ce livre m’a redonné beaucoup de courage et était comme un signe envoyé par l’univers.

Le message du livre étant en substance : ce n’est pas le fait d’être publié qui fait de nous un.e écrivain.e mais bien le fait d’écrire et de finaliser un premier, puis un deuxième, puis un troisième roman.

Les astuces de l’autrice à l’intention des futurs écrivain.e.s

Enfin, en terme d’organisation pure, l’autrice livre sans doute sa recette pour plonger en écriture : partir une semaine seule à Paris (sans mari, sans enfants), écrire un premier jet de son roman, puis passer les trois mois suivants à le corriger, l’étoffer, le remanier, etc.

Tous les auteur.e.s connaissent cette problématique très précise de commencer un roman et de ne jamais aller au bout de son écriture. Personnellement, cela m’est arrivé plusieurs fois. Aussi, je pense que cette astuce d’écrire sur un temps très serré, dédié uniquement à cela, me parait très intéressant et assez en adéquation avec ma manière d’écrire.

Souffrir pour écrire ?

Ce qui m’a un peu plus dérangé dans la lignée est la vision sacrificielle dépeinte par l’autrice.

À plusieurs reprises son héroïne insiste sur cet aspect et dépeint ainsi sa vérité : on ne peut écrire en étant tout à autre chose (et notamment une histoire d’amour). Elle dit, page 219 « Ce n’est pas possible, ce ne peut être ça, la vie d’artiste ? Pourquoi devrait-on choisir entre sa passion et l’amour ? »

Elle se pose donc cette question de savoir si l’on peut être soi tout en étant engagé ailleurs, et Louise finit par être quittée parce que trop « absente », « happée dans son écriture ».

J’aurais aimé à cet endroit un peu plus d’optimisme. Même si je rejoins l’autrice sur le fait que de toutes les façons, une femme est constamment tiraillée par ces injonctions de la société : être une bonne mère, une bonne épouse, ne permet pas ou peu d’être dans la pleine expression de soi. A moins de prendre le courage de cette affirmation et l’appliquer dans sa vie de tous les jours.

 

« Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch.

Comment atteindre la plénitude de Soi ?

C’est ce qu’interroge à sa façon, et de manière bien plus vaste ma seconde lecture « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch.

Et dans un sens, cet ouvrage répond justement à cette vision sacrificielle et l’écarte complètement. Nul besoin de sacrifices, au sens où l’entend notre société, pour être un être accompli.

Il faut simplement revendiquer qui on est (notre âme) et vivre en conséquence.

Ce livre est tellement vaste que nous pourrions en décliner des centaines d’articles.

Aussi, vais-je ici m’attarder sur quelque chose que je n’avais pas vu à ma première lecture, qui rejoint Yoga Nidra et d’une certaine manière fait le pont avec, cet aspect sacrificiel de la réussite.

Expérimenter la dualité pour (re)connaitre l’unité

Page 36, l’Auteur (je lui met un grand A en considérant que Dieu/ Déesse/ Source est l’auteur.ice) écrit « L’âme sait toujours ce qu’il faut savoir. Rien ne lui est caché, rien ne lui est inconnu. Mais ça ne lui suffit pas. L’âme cherche à faire l’expérience. Tu peux savoir que tu es généreux mais, à moins de faire quelque chose qui démontre la générosité, tu n’as qu’un concept. (…) Au commencement il n’y avait que ce qui Est et rien d’autre. Ainsi, Tout Ce Qui Est…n’était pas. Car en l’absence d’autre chose, Tout Ce Qui Est n’est pas »

Ainsi, par ces mots l’Auteur nous éclaire sur le besoin d’ombre pour voir la lumière. Et la vision peut être douloureuse que nous pouvons avoir de la création. Du génie maudit. Alors qu’en réalité nous devrions envisager la création comme tout simplement divine. Point. Parce que comme il l’explique un peu plus loin, il n’existe que deux grandes forces qui régissent notre monde en dualité : la peur et l’amour.

Une expérience à vivre dans Yoga Nidra

Cette dualité, nous l’expérimentons dans une des étapes du Yoga Nidra appelé « Le paradoxe de l’Union » qui en le vivant permet de trouver l’équilibre en toute chose. C’est en expérimentant le chaud, que nous pouvons connaitre le froid ; en expérimentant le léger, connaitre le lourd, l’aversion, la sympathie, etc etc.

Le but ultime étant de reconnaitre qu’il n’y a pas dualité mais simplement différentes facettes du UN.

La quête de soi est le chemin d’une vie, si tant est que l’on souhaite l’emprunter. Les livres sont un des formidables outils à notre disposition pour nous guider sur ce chemin. Des messages livrés à notre attention, quand nous décidons de nous en emparer.

Il n’y a aucun mystère, ni aucun hasard à cela. Nos lectures sont les réponses que nous cherchons à un instant T. Que nous sommes capables d’absorber, d’entendre. A tel ou tel moment. Des lectures sur lesquelles nous revenons parfois, quelques années après parce que le message a changé. Pas les mots, mais nous-mêmes, et notre compréhension.

 

Je suis curieuse de nouvelles découvertes. Aussi, n’hésitez pas à m’écrire par retour de mail pour me dire quelle lecture vous a dernièrement apporté un message ?

 

Vous ressentez cet élan vers la connaissance de vous ? Rejoignez Parcours de Soi, une retraite online alliant la puissance du Yoga Nidra à la puissance de l’écriture pour cheminer sur ce chemin de la vérité et de votre intuition.

Audio de méditation
Audio de méditation