L’intelligence du coeur

Où comment combattre ses croyances personnelles

Dans ma famille nous avons un passé très lourd en ce qui concerne la psychologie et la psychiatrie.

En tous les cas, dans l’histoire, telle que je me la suis racontée, ou telle que je l’ai entendue, j’ai toujours entendu dire que consulter un psy était une perte de temps, un bon moyen pour ressasser sans fin ses problèmes, et que dans le pire des cas, cela pouvait même tuer.

Au fil du temps, j’ai même entendu, ou compris, que seule sa propre force intérieure comptait et surtout, surtout, que l’on pouvait survivre à tout si l’on s’en donnait suffisamment les moyens (mentaux) et que l’on arrivait à admettre que notre passé était passé et que d’autres avaient vécus pire que nous.

Je suis certaine de ne pas être la seule à avoir entendue ces phrases typiques des années 90 « de quoi tu te plains, tu as à manger », ‘pleure, tu pisseras moins », « de mon temps… »

Ces phrases prononcées avec la meilleure conviction du monde, ont la plupart du temps permis à nos parents de mettre certaines problématiques bien enfouies sous le tapis ; et comme ils n’avaient pas (ou ne voulaient pas) d’autres ressources, en un certain sens de survivre. De vivre avec. D’accepter des états de faits et des états de droits sans les remettre en question.

Mes croyances

Voici donc quelques croyances (limitantes ou aidantes, choisissez) qui ont forgé mon caractère :

  • On peut survivre à tout
  • Il y a pire ailleurs
  • On peut (on doit) s’en sortir tout seul

Si ces croyances m’ont par certains aspects renforcée, j’aurais aimé avoir plus de recul, plus tôt, pour pouvoir les analyser, les mettre en perspective de la propre histoire de mes parents et pourquoi pas les transcender.

Qu'est ce que sont les croyances ?

Les croyances, ce sont toutes ces choses que l’on a acquises comme étant vraies et qui viennent d’ailleurs : notre éducation, notre schéma familial, la société dans laquelle nous vivons. Mise but à bout ces croyances nous construisent et peuvent même devenir des piliers de ce que nous croyons être notre personnalité.

Dans mon cas, j’ai longtemps pensé qu’en effet j’étais quelqu’un capable de me sortir de tout et surtout que je devais le faire seule.

Faire la lumière sur ces croyances permet de comprendre que nous ne sommes pas elles. Qu’elles font partie de nous, mais que nous pouvons choisir de les conserver ou non. Nous avons le libre arbitre nous permettant de décider qui nous voulons être. Qui nous sommes débarrassé de tout ce qui n’est pas nous.

Ce qui est intéressant…la voie de l’acceptation.

J’ai démarré cet article en étant plutôt critique avec mes croyances familiales…et pourtant ce sont aussi elles qui m’ont permis de me tourner vers des médecines dites alternatives.

Il est clair qu’étant adolescente, j’aurais aimé avoir un soutien pour m’aider à gérer mes grosses crises d’angoisse qui pouvaient surgir de manière totalement incontrôlable.

Il est clair également que j’aurais aimé avoir entre les mains des livres de développement personnel me permettant de prendre du recul sur le système familial.

Cela étant dit, lorsqu’il m’est devenu totalement impératif de demander de l’aide, j’étais déjà adulte.

J’avais déjà vécu plusieurs traumatismes assez lourds et tout naturellement je me suis tournée vers des pratiques où j’avais besoin de peu m’exprimer : les séances énergétiques et l’hypnose eriksonnienne.

Ici, j’estime que mes croyances ont été aidantes puisqu’elles m’ont amenée sur le chemin de ce qui m’anime aujourd’hui :

  • L’inconscient
  • Les soins énergétiques
  • La Connaissance de Soi ( à travers notamment la pratique du Yoga Nidra)
  • La recherche de la félicité et de ce qu’est l’amour inconditionnel

Réparer le vivant

J’ai depuis longtemps fait la paix avec ces croyances. Je les observe pour ce qu’elles sont sans plus de ressenti ni favorable, ni défavorable.

Des questions m’animent toujours sur la psychologie, et je prendrai sans doute le temps un jour de me former plus avant sur ce sujet là précisément. D’en apprendre plus sur l’histoire de « la folie ». Ou pas. ( à ce titre je vous conseille un bon livre sur le sujet ici)

Une chose est certaine : oui nous pouvons nous en sortir tout seul. Mais je suis désormais certaine que nous faisons toutes et tous partis du même écosystème. Que nous sommes toutes et tous interconnectés. Nous avons le pouvoir et les ressources en nous pour avancer. Les réponses se trouvent à l’intérieur de nous-mêmes. Cependant, il est plus facile d’accéder à ces ressources, ces réponses, notre joie intérieure, quand d’autres nous aident à déverrouiller les verrous. En somme, à y voir plus clair sur le chemin de la vie.

Ne plus être en lutte mais dans une forme d’émerveillement. Accepter de se laisser prendre par les mains, à la lampe torche s’il le faut pour pouvoir mettre en lumière l’extraordinaire expérience qu’est celle d’être un être humain sur cette Terre.

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